La journée mondiale de la vie sauvage du 3 mars est l’occasion de rappeler l’ampleur du trafic illégal d’animaux sauvages. Déjà en difficultés avec le changement climatique et la perte d’habitat, les écosystèmes des aires protégées sont pillés sans relâche pour alimenter l’un des trafics les plus lucratifs au monde.
1000 éco-gardes tués en 10 ans
Les rangers et les éco-gardes sont en première ligne face à ce pillage organisé. Ce sont eux qui subissent les plus grandes pertes car les braconniers armés avec des fusils d’assaut n’hésitent pas à tirer.
Un trafic évalué à 23 milliards de dollars
Selon l’ONU, ce trafic en croissance est évalué entre 7 et 23 milliards de dollars US. Il se classe juste derrière le trafic d’arme, de stupéfiants et d’êtres humains. Le crime organisé a largement bénéficié du développement des échanges commerciaux ainsi que de l’apparition de multiples plateformes en ligne – réseaux sociaux, sites d’enchères et de vente en ligne – pour écouler leurs marchandises.
30 000 éléphants tués chaque année
Entre 20 000 et 30 000 éléphants sont braconnés chaque année pour leurs défenses. Cela représente un déclin d’environ 8 % chaque année. En 100 ans, 90 % de la population d’éléphants de savane a disparu. De plusieurs millions ils sont passés aujourd’hui à seulement 350 000 individus.
1 000 000 de pangolins tués en 10 ans
Le pangolin est l’espèce la plus braconné au monde. Depuis le début de l’année 2019, plusieurs saisies records ont eu lieu en Asie. A Hong-Kong, les autorités ont mis la main sur 9 tonnes d’écailles et à Sabah en Malaysie ce sont des stocks 30 tonnes de viande et d’écailles qui ont été découverts.