L’autogyre est parfaitement adapté pour toutes les pratiques de surveillance. Son autonomie importante et sa capacité à voler bas et pas trop rapidement, son profil sécuritaire simpliste, toutes ces caractéristiques combinées à un faible investissement et des coûts de fonctionnement réduits, un faible taux d’émission en CO2 et un niveau de bruit contrôlé, font de lui un engin volant parfaitement adapté aux opérations de Surveillance.
Quelquefois, des départements autres que la police ou les douanes ont pour mission de garder un oeil sur le trafic ou sur ce qui pourrait se passer sur l’eau ou dans d’autres lieux. Par exemple, le contrôle de la pollution des espaces marins est très souvent une tâche attribuée à des unités d’autres départements, tels que les garde-côtes. Bien souvent, la façon dont la tâche est accomplie est similaire au processus de contrôle du trafic routier par voie aérienne avec suivi par une équipe spéciale d’intervention au sol (aussi bien sur une route, une voie fluviale ou dans un port).
Ainsi le contrôle et le suivi des flux de trafic routier est souvent opéré depuis les airs en utilisant un hélicoptère. Le contrôle de l’émission de pollution ou des flux de circulation, depuis le ciel, peut être aussi bien réalisé avec un autogyre (avec ou sans capteur ou caméra). S’il n’est pas impératif de pouvoir planer, l’autogyre est une excellente alternative à un coût satisfaisant et avec une empreinte écologique plus que raisonnable.
Dans le même ordre d’idée, le comptage et/ou l’observation de troupeau d’animaux peuvent être réalisés au moyen d’un autogyre. Sa capacité à rester dans les airs plus de 5 heures actuellement le rend encore plus adapté qu’un hélicoptère. Son niveau d’émission en CO2 et le bruit qu’il génère sont complètement en adéquation avec le type d’activité qui doit être respectueuse de l’environnement et ne pas perturber la faune surveillée.