On écrit régulièrement des articles consacrés à la problématique du braconnage sur les rhinocéros et les éléphants d’Afrique et on tient au courant nos fidèles membres des dernières opérations qu’a réalisées Wildlife Angel sur le terrain.
Mais ne limitons pas notre champ d’horizon aux animaux terrestres d’Afrique et à nos actions !
Il est important de s’intéresser à toutes celles et tous ceux qui s’investissent fortement dans la protection et la sauvegarde des espèces d’autres continents. J’aimerais dans cet article citer deux organisations prestigieuses, qui se sont fortement investies dans la défense des animaux et de leur environnement.
Sea Shepherd
Dans un premier temps, saluons la très médiatique Sea Shepherd, emmenée par son non moins médiatique capitaine Paul Watson.
Cette ONG combat efficacement et durement tous ceux qui s’attaquent à notre patrimoine qu’est l’Océan. Leur mission est de mettre un terme à la destruction des écosystèmes marins et au massacre des espèces dans le but de conserver et de protéger la biodiversité des océans du monde entier.
Sea Shepherd met en place des stratégies novatrices d’action directe pour enquêter, documenter et intervenir si nécessaire afin d’exposer et de combattre les activités illégales de haute mer. En sauvegardant la biodiversité, ils s’efforcent de préserver la survie des fragiles écosystèmes marins pour les futures générations.
L’ONG est surtout connue par ses prises de position marquées et ses actions d’éclat sur tous les continents, qu’il s’agisse de la chasse à la baleine, des campagnes d’extermination des requins, des exactions des pêcheurs japonais, des massacres perpétrés sur les populations de dauphins, …
Leur atout est l’offensivité et la détermination.
D’ailleurs, leur dernière opération consistant en la création de la « Nation Océan » prouve bien que leur intervention ne se limite pas à la seule protection des animaux mais en une ouverture à l’ensemble des mers et des océans du globe. Comment peut-on d’ailleurs défendre des espèces sans s’intéresser à leur biotope ?
Planète Tigre
Ensuite, mettons à l’honneur l’ONG française Planète Tigre, pour son travail colossal réalisé principalement en Inde pour défendre les quelques rares tigres existant à l’état sauvage. Frédéric Geffroy, son créateur, est lui aussi un homme de conviction et de challenge.
Le constat est dramatique et affolant :
le tigre de Caspienne a disparu, à la suite d’une déforestation massive; le tigre de Java et le tigre de Bali ont été exterminés par les chasseurs; le tigre de Chine méridionale subit la perte de son habitat naturel, ce qui signifie sa mort programmée; ses os sont destinés à la pharmacie traditionnelle chinoise.
Face à cette situation inacceptable mais pourtant réelle, Frédéric a entrepris une grande opération de protection du tigre du Bengale.
En protégeant les tigres, son ONG a encouragé la création d’aires protégées pour qu’ils survivent dans leur milieu naturel. Ce qui équivaut à souligner qu’entre faune et flore, il y a une interdépendance qui, à l’heure actuelle, est primordiale ! Laisser les espèces animales en vie est un acte de prise de conscience. Il ne s’agit pas de simple compassion mais de conserver un juste équilibre naturel, vital à une harmonie dont nombre d’ONG font état.
L’objectif principal de Planète Tigre est de libérer des moyens financiers pour mettre un terme au braconnage et au trafic illégal, et restaurer les habitats naturels des derniers tigres. Ces actions requièrent une mobilisation intelligente de la part de tous, et ce, pour une grande cause : la survie des tigres et la préservation de l’écosystème.
Mais s’il s’investit énormément dans son combat pour la protection des tigres, Frédéric n’en oublie pas pour autant les autres animaux, tel qu’il nous l’a montré récemment en organisant à Paris la marche pour la protection des espèces sauvages.
Mais notre combat serait encore plus efficace si nous pouvions mettre en place des synergies entre nos organisations. Qu’il s’agisse des membres de Sea Shepherd, Planète Tigre, Wildlife Angel, ou d’autres ONG opérationnelles, c’est-à-dire qui se battent sur le terrain, si l’on pouvait se retrouver toutes et tous dans nos actions respectives, l’union de nos forces nous permettrait d’être encore plus efficaces et médiatiques.