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18 octobre 2015 In Braconnage, Technologie, WA

La technologie pour protéger les rhinos

rhino_horns

Entre 2007 et 2014, le nombre de rhinocéros abattus en Afrique du Sud seulement est passé de 13 à 1215, soit une augmentation supérieure à 8000% ! Pour contrer cette menace, les moyens financiers mis sur la table explosent et les techniques employées sont toujours plus sophistiquées. Chacun espère avoir trouvé la solution pour éradiquer le fléau. Nous avons choisi de vous présenter ici les différents moyens de lutte existants.

La relocalisation des rhinocéros

L’opération « Rhino without borders » consiste à déplacer les animaux de zones densément peuplées où la pression du braconnage devient critique (surtout en Afrique du Sud) vers le Botswana où les réseaux de braconniers sont moins actifs pour le moment. Cette initiative semble avoir du succès puisque Great Plains Foundation a récolté près de 300 000$ pour le moment.

 

Des équipes au sol parfois appuyées par hélicoptère

caméra insérée dans corne de rhinocéros

Protect Rapid équipe les cornes des rhinocéros avec des caméras.

C’est le moyen de lutte le plus répandu. Des équipes de rangers armés patrouillent sur des secteurs sensibles où les populations d’animaux sont vulnérables, autour des points d’eau par exemple. Les unités anti-braconnage ont aussi pour mission de traquer les braconniers en repérant des indices indiquant leur passage et de procéder à leur arrestation quand ceux-ci veulent bien se rendre.

 

Une organisation non-gouvernementale anglaise propose carrément d’équiper les rhinocéros de caméras et de capteurs pour détecter une augmentation du rythme cardiaque. En cas d’alerte, une équipe à distance se charge de confirmer via la caméra insérée dans la corne la présence de braconniers sur le terrain et envoie aussitôt, grâce aux coordonnées GPS, une unité d’intervention héliportée.

 

L’empoisonnement des cornes de rhinocéros

D’autres acteurs de la lutte anti-braconnage, comme le Rhino Rescue Project comptent stopper la demande en infusant du poison dans les cornes des rhinocéros. Ceux-ci sont d’abord capturés puis endormis, on pratique par la suite une incision dans la corne pour y introduire le produit ainsi qu’une puce électronique. Il existe cependant une controverse sur l’efficacité de cette technique et son impact sur la santé de l’animal.

 

empoisonner corne rhinocéros

Infusion du poison dans la corne d’un rhinocéros.

Drones et Big Data font bon ménage

 

Grâce à des modèles mathématiques incluant des données sur les déplacements en temps réel des rhinocéros, les phases de la lune, la météo, la nature du terrain et sur les précédentes attaques de braconniers, il est possible de donner une estimation du risque d’attaque et donc de cibler en priorité ces zones pour les vols de surveillance et les patrouilles des rangers. Cette méthode semble avoir du succès avec une diminution des attaques dans les zones où elle fut appliquée.

 

Des cornes synthétiques pour inonder le marché

 

Cette solution repose sur les avancées technologiques récentes et notamment sur l’impression 3D pour fabriquer des cornes de rhinocéros synthétiques. La startup américaine Pembient spécialisée dans la bio-ingénierie espère éradiquer le braconnage en inondant le marché avec ce type de substituts. Au-delà de l’effet pervers que cela pourrait avoir en stimulant la demande avec une diminution des prix, le site Iflscience.com met en évidence d’autres tentatives de ce type qui ont échoué : exemple avec l’oxyde de zirconium cubique pour limiter le commerce des diamants et la mise sur le marché de substituts pour la bile d’ours en Asie.

 

Le découpage des cornes

 

découpage corne rhinocéros

Le retrait des cornes devient de plus en plus fréquent.

De plus en plus de réserves décident purement et simplement de scier les cornes des rhinocéros pour dissuader les braconniers. Comme pour nos ongles, la corne peut être retirée jusqu’à une certaine limite, opération parfaitement indolore pour l’animal. La corne mettra approximativement trois ans pour repousser.

 

Malheureusement, les animaux sont parfois tués pour récupérer la base de la corne donc le risque subsiste. À cela s’ajoutent les soucis engendrés par le stockage des cornes, une marchandise qui oscille aujourd’hui entre 50 000 $ et 60 000 $ le kilo sur le marché noir. Certains scientifiques pointent également l’utilité des cornes dans la vie sociale des rhinocéros, leur amputation systématique pourrait donc avoir un effet sur leur comportement. L’amputation des cornes soulève également la question de la légalisation du commerce.

 

Vers la légalisation du trafic de cornes de rhino ?

 

Le coût exorbitant de la lutte anti-braconnage avec équipes au sol et hélicoptères asphyxient les propriétaires de réserves privées. Un éleveur de rhino sud-africain met en avant des dépenses en matière de sécurité de 300 000$ par mois et les seuls revenus touristiques ne suffisent plus à couvrir ces surcoûts.

 

Ces propriétaires s’unissent donc pour former des groupes de pression comme PROA (Private Rhino Owners Association) et militent pour une légalisation du commerce. Ils comptent bien faire avancer les négociations lors de la prochaine convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction ou la CITES en anglais (Convention of International Trade of Endangered Species of Fauna and Flora) qui se tiendra en 2016 en Afrique du Sud.

 

Agir sur l’éducation en Asie, sur l’économie en Afrique

 

braconnage et pauvreté

 

Tous les points ci-dessus illustrent des solutions d’urgence pour éviter une extinction de l’espèce sur le court et le moyen terme. Pour une solution durable au braconnage des rhinocéros, il faudra nécessairement agir sur la demande en Asie en éduquant les jeunes générations et en les détournant de ce type de produit.

En Afrique, c’est l’aspect économique sur lequel il faudra travailler. Le braconnage à grande échelle cessera lorsque les inégalités se seront lissées et que les habitants de ces pays pourront vivre décemment.

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